Écrit par iMaugis le 23 mai 2013
La Commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication du Sénat a adopté hier un amendement à l’article 10 du projet de loi de Refondation de l’École de la République prévoyant que le service public du numérique éducatif devra « utiliser en priorité des logiciels libres et des formats ouverts de documents ».
Après avoir été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, le projet de loi sur la Refondation de l’École de la République porté par Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, est actuellement en discussion au Sénat. L’ambition du ministre est non seulement de rebâtir les bases de notre système éducatif mais aussi de « reconstruire la République grâce à l’école ».
Pour se donner les moyens d’atteindre cette ambition, le projet de loi prévoit à son article 10 la création d’un service public du numérique éducatif qui aura quatre missions :
Pour mener à bien ces objectifs, la Commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication du Sénat a ajouté que le service public du numérique éducatif devra donner la priorité aux logiciels libres et aux formats de documents ouverts.
LINAGORA se félicite de l’adoption de cet amendement qui s’inscrit dans la droite ligne des recommandations de la Circulaire du Premier ministre, Jean-Marc Hayrault, du 19 septembre 2012, portant « orientations sur l’utilisation des logiciels libres dans l’administration ». S’il y a bien un domaine où le recours aux logiciels libres devrait être la règle, c’est bien celui de la formation et de l’éducation. La France peut s’enorgueillir, à juste titre, d’être à l’origine du généreux projet Sankoré qui vise à encourager les projets éducatifs dans les pays en développement. Ce projet repose sur un logiciel libre, une communauté éducative fortement impliquée et le partage de ressources éducatives numériques libres. Autant de pistes à prendre en considération pour refonder notre école à tous.
(Communiqué Linagora)